L'Opéra de Paris mettait Serge Lifar à l'honneur en Octobre. J'ai eu l'occasion d'assister à deux soirées de cette série de représentations. Le programme ouvrait avec Suite en Blanc, une succession de tableaux académiques, presque abstraits à force de classicisme, sur la TRES belle musique d'Edouard Lalo.
Tout le savoir-faire de l'Ecole Française.

J'ai beaucoup aimé les poses finales des variations, ou la danseuse présente le dessous du tutu dans une belle arabesque plongée-croisée. Très joli et inhabituel :

La soirée se poursuivait sur L'Envol d'Icare, essai chorégraphique de Thierry Malandin sur un thème lifardien par excellence. Scénographie et musique d'Alfred Schnittke intéressantes.


Pour finir en beauté, Les Mirages, ballet surréaliste un peu kitsch (les costumes ont un peu vieilli...), un peu naif dans ses thématiques, comme un rêve d'enfant où la lune règne en maîtresse dans son palais. Le tableau final, sur un lever de soleil à couper le souffle, est rythmé par la merveilleuse musique d'Henri Sauguet.
Mon ballet préféré de la soirée.

(Yvette Chauviré, Michel Renault et Paulette Dynalix à la création en 1947)