Dernier opus de ma trilogie rock'n'roll du mois de juin : Lou Reed au Palais des Congrès. Salle comble. Ambiance électrique.

Une heure de concert qui déroule Berlin, son grand album incompris et désormais culte. Les morceaux sont joués dans l'ordre et enchaînés, le tout est conçu comme un spectacle, presque une démonstration. Décor, chorale, orchestre, musiciens, une trentaine de personnes l'entourent. Les premières notes de piano résonnent : "In Berlin, by the wall....", un frisson parcourt la salle. Un film est projeté sur une toile au fond, Emmanuelle Seigner incarne Caroline, l'héroine du disque. Cheveux blonds, décadence, elle tourne et danse.

Après une standing ovation, le groupe revient pour un rappel : Sweet Jane, Satelite of Love, Walk on the Wild Side.

Deuxième rappel pour une chanson inédite très free jazz jouée une fois à New York... L'homme qui a joué avec Nico, qui a fondé le Velvet Underground, fréquenté Warhol et joué avec les limites de la vie, se retire après 1h45 de concert, laissant ses fans sur un nuage électrique.