De sortie hier pour assister à une matinée contemporaine à l'Opéra Garnier..

Descendue dans le 9e en me baladant, passée devant les théâtres, tous en matinées : Kirikou au Casino de Paris, Le Roi Lion au Théâtre Mogador.. les galeries Lafayette ont déjà revêtu leurs habits de fêtes (la façade "maharadjah" qui illumine le boulevard Haussmann la nuit).

Premier ballet : Le Songe de Médée d'Angelin Preljocaj

Une jolie scénographie (un tronc d'arbre sur lesquel les enfants s'endorment les bras ballants, des seaux qui pendent du ciel où éparpillés sur la scène..) pour 5 danseurs, dont 2 enfants de l'école de danse (quelle chance ce doit être pour eux de danser sur la grande scène de l'Opéra).
Pas vraiment accroché au ballet...
La faute à la musique? trop stridente...
La faute à Emilie Cozette? décidemment toujours pas convaincante...
Alice Renavand tire comme toujours son épingle du jeu. Elle a un très grand potentiel de danseuse...quel dommage qu'on préfère nominer au titre d'étoile une Emilie Cozette fade et insipide...

Deuxième ballet : Genus, une création de Wayne McGregor

Là je suis beaucoup plus rentrée dedans.
Beaucoup aimé la musique, très Massive Attack, des basses, du rythme.
La gestuelle fait penser à William Forsythe, les danseurs sont très sollicités physiquement, les jeux de lumières sur scène sont très travaillés.
Une belle découverte, à approfondir avec d'autres ballets...

C'est toujours un plaisir d'aller à l'Opéra, je m'y sens un peu comme chez moi. J'arrive tôt, j'observe la salle qui se remplit doucement, je feuillette mon programme, je m'amuse à chercher des visages connus dans le parterre : cette fois-ci j'ai repéré Aurélie Dupont, la danseuse étoile, qui était venue assister au spectacle faute d'avoir pris part à sa création.