Lu dans Libé cette semaine, un article sur le dernier livre de Sergi Pàmies, intitulé sobrement "Le Dernier Livre de Sergi Pàmies", un recueil de neuf nouvelles (l'auteur apprécie le format court).

La double page m'a donné envie de découvrir ce bouquin, et hier dans le métro, je retournais sans cesse dans ma tête ce passage :

" Dans «l’Océan Pacifique», c’est un pur ravissement de voir la manière dont Pàmies parle de Paris et du caractère intrinsèquement désagréable de ses habitants. Sur le ton sérieux et informé du travel writer ou de l’anthropologue qui en a vu d’autres, il explique que Paris est une ville idéale pour se sentir coupable. «Ici, le sentiment de culpabilité ne tranche ni avec l’architecture, ni avec le climat, ni avec le caractère d’une bonne partie des habitants. Même les flaques d’eau ont l’air d’être placées de façon stratégique afin que ceux qui en sont victimes se sentent coupables d’avoir marché dedans.» "

Une façon inédite de voir Paris, à laquelle je n'avais jamais pensé...