Un de ces films auxquels on repense car ses images nous ont marqués.
Une belle esthétique alors, qu'on aime les films de flics ou non (on est un peu plongés dans leur quotidien : réunions, célébrations diverses, protection rapprochée, bruits de couloirs...).
Un noir très noir, impénétrable. Le gris de la pluie, flou et brumeux. Le gris d'un nuage de fumée, comme un voile. Le blanc de la poudre.

Le visage de Joaquin Phoenix aussi, qui change, s'empâte, se ferme... après Johnny Cash dans Walk the Line, c'est le rôle d'un homme qui change de vie.