Quel endroit idyllique pour aller écouter ce grand monsieur, ce gentleman cabotin, cette voix ténébreuse, cette silhouette élégante habillée de noir...
Le théâtre antique de Fourvière à Lyon accueille 4000 fans conquis d'avance sous la nuit étoilée.

A bientôt 74 ans, il tient la route Leonard, avec presque trois heures de concert il enchaîne ses plus beaux morceaux (notamment ceux du 1er album: Songs of Leonard Cohen, celui où il ressemble furieusement à Dustin Hoffman période Le Lauréat sur la pochette, vous ne trouvez pas?).

Avec Hey that's no way to say goodbye, Hallelujah, Sisters of Mercy, So Long Marianne, et surtout Suzanne, Bird on the Wire, In my secret life, et Dance me to the end of love en ouverture, tout ceci réussi à me combler et je bénis les étoiles d'avoir pu assister à un de ses concerts, sûrement un de ses derniers.

Une légende à la hauteur de mes espérances, qui met plus qu'en valeur ses très bons musiciens et nous fait part de son bonheur d'avoir le "luxe indécent" de pouvoir jouer ses morceaux devant nous, en ces temps où le monde ne tourne plus très rond.

Ces chansons font partie de mon panthéon, elles sont les mélodies qui reviennent souvent, intimes, intemporelles, toujours là pour accompagner un rêve, un songe, un voyage... Et je sais qu'elles m'accompagneront encore longtemps.