Pour rester dans le thème de l'Italie et des vieilleries après Leonard Cohen (le monsieur Conte a dans les 70 ans quand même), et pour me donner l'impression que je fais encore des choses, que je ne suis pas si loin de Paris et que j'ai une vie : un concert à la Salle Pleyel.

Paolo Conte est avare de ses mots : pas une seule parole adressée au public hier soir. Seulement quelques signes, quelques gestes, et la musique.
Aaah, la musique...


Découvrez undefined!

Une première partie seul avec ses musiciens, nombreux tout de même : piano, clarinette, saxo, batterie, xylophone, violon, accordéon, guitare....
Tous virtuoses, impressionnants.
Pendant les premiers morceaux, quelque chose ne va pas.
C'est cette salle trop vaste, c'est le son trop froid. Tout ça ne convient pas vraiment aux chansons intimistes, aux sons polissés.
Pourtant, on savoure en même temps la finesse de chaque note, chaque instrument. L'acoustique est parfaite. Trop parfaite?
Ca me fait relativiser tous les concerts que j'ai déjà pu voir, même dans de bonnes salles.

Entracte.

Paolo Conte revient, accompagné par l'Orchestre National d'Ile de France, et l'on passe à un concert en technicolor.
Les sons emplissent tout l'espace. Les images nous assaillent.
Tous ces violons ensembles, cette intensité, c'est la même extase qu'une guitare saturée : le son à l'état pur.

Cette salle, c'est l'écrin parfait du classique. Je rêverai d'y écouter du Stravinski, du Dvorák (la Symphonie du Nouveau Monde)...
Next time maybe?