Une soirée qui s'annonçait sans surprises peut se révéler étonnante.

Cela faisait vraiment longtemps que je voulais voir Coldplay en concert, depuis leur premier album, Parachutes, qui fait partie des "premiers disques réussis" que j'affectionne (j'ai une sorte de théorie sur les premiers albums).
Je m'étais arrêtée à leur deuxième album, A Rush of Blood to the Head, ce qui ne m'a pas empêchée d'entrer complètement dans le concert mardi dernier.

Chris Martin ne se prend pas la tête (il a coupé ses boucles et arbore le même look que dans le clip de Trouble). Il parle à son public, le fait participer (on aime ou pas), fait l'effort de parler français... C'est un vrai leader, à la Bono, qui emmène les gens avec lui sur des rythmes entraînants.
La comparaison avec U2 est un peu facile mais on y pense vraiment.

photo : Sound of Violence (merci Tami :)

Le light show est impressionnant, bien calibré.
Pour un groupe de cette envergure ce n'est pas étonnant mais on a déjà vu des sets moins bien ficelés.

Le groupe se balade dans la salle : 2 scènes au milieu de la fosse, 1 scène improvisée dans les gradins (pour un très beau Scientist) : on est surpris, ravis, enchantés. Pourquoi font-ils ça?

Le concert finit sous une pluie de papillons de papier et Yellow, moment poétique où l'on tend les bras comme des gamins, sous un arc en ciel de confettis qui reste comme un merveilleux souvenir.

On le dit et on le pense : Viva Coldplay !