Heureusement que j'ai des amis qui lisent et qui pensent à moi, grâce à eux je fais toujours de belles lectures.

***Nico m'a offert cet été Les Chroniques de l'Oiseau à Ressort d'Haruki Murakami.
Livre fascinant, vraiment prenant, que je n'ai pas lâché d'une traite (et qui a même pris l'eau à Naples!).
La frontière entre conscience et inconscience, le rêve, le fantasme, le quotidien, la richesse de l'écriture dans les moindres détails du banal et de l'extraordinaire.
Les personnages se croisent, se rencontrent, dans cet univers vraiment curieux, où nous suivons le héros, Toru Okada, à qui il arrive une foule d'évènements bizarres après que son chat ait mystérieusement disparu... Les temporalités se superposent, créant une narration parrallèle qui nous emmène du Japon à la Mongolie, la Chine et la Sibérie.
C'est parfois glaçant, souvent captivant, et j'étais désespérée de tourner la dernière page et d'abandonner Toru ainsi...***

***Claire a voulu m'entraîner dans son trip "America" en m'offrant La Route de Los Angeles de John Fante.
Les mots ont la fougue des débuts.
C'est un premier livre, publié seulement après la mort de Fante, où il créé son personnage récurrent, Bandini : l'adolescent fou-dingue, mégalo, antipathique, limite sociopathe, livré à lui-même dans une ville portuaire de Californie.
Ce cinglé au débit de parole et de pensée hallucinant vagabonde dans les rues, au gré de ses délires, qu'il couche sur le papier quand il se prend pour un écrivain.
Fulgurant.***

***Toujours sous influence "Nico", je me suis procuré le Manuel du savoir-vivre à l'usage des rustres et des malpolis de Pierre Desproges, pour tuer le temps sur ma pause déjeuner.
Et bien je l'ai dévoré comme un bonbon Arlequin, le sourire aux lèvres, assise sur mon banc dans mon petit square.
C'est excellent :)***

***L'excellent Boulet a réussi à me sortir de mon marasme banlieusard et de la déprime qui me guettait.
Je me suis replongée avec plaisir dans ses Notes, issues de son blog.
Le premier tome couvrant l'année 2004/2005, j'avais complètement oublié certaines de ces chroniques et je les ai relues avec un énorme plaisir. C'est bien simple, j'étais morte de rire sur mon banc / dans le RER.
Un bon petit fou rire, rien de tel pour détendre les zygomatiques et travailler les abdos!
Merci mille fois Monsieur Boulet!***

Et maintenant, entre deux RER, deux cours, deux angoisses, deux bonnes nuits de sommeil, j'attaque un cycle Jim Harrison, en commençant par Légendes d'Automne, offert par Claire :)
Merci les amis!