A une certaine époque pas si lointaine, je vénérais le documentaire Meeting People is Easy de Grant Gee sur mes héros de Radiohead.
La façon de faire me plaisait : mêler le descriptif à la rêverie, les plans flous, la musique, les bruits ambiants... pas les ingrédients d'un documentaire traditionnel, plutôt une oeuvre d'art à part entière.

Ici on garde le même principe, avec un groupe fondamental.
On a l'impression que ce qui est arrivé est dû à une chance incroyable : la rencontre des bonnes personnes et cette alchimie particulière qui en est née.
Joy Division est un miracle, une révolution. Pourquoi ça n'existe plus aujourd'hui des groupes aussi importants?

La petite fille de la terre noire nous raconte la vie des gens dans une pauvre région minière du Sud de la Corée.
La vie est dure, mais à travers les yeux riants de la petite Young-lim tout semble s'égayer.
Tout de même, le film est symptomatique de ce qu'on peut voir des films asiatiques en général : des plans très lents, pratiquement pas de musique, et en plus ici une déprime qui s'infuse peu à peu.
A éviter les jours de cafard (mais l'affiche est drolement chouette).

Et enfin, la daube du mois : He's not that into you, très mal traduit en "Ce que pensent les hommes" (titre qui fait penser à un film avec Mel Gibson...).
Déjà, l'argument du film est tiré d'un épisode de Sex & the City, où Miranda réalise que tous les hommes qui ne l'ont jamais rappelée après un rendez-vous n'étaient juste pas attirés par elle. Très drôle dans la série, un peu maigre pour faire un film!
Mais les studios hollywoodiens ne reculent devant rien, du moment que le casting suit.
Alors oui, les acteurs sont tous très beaux et très "bankable" mais j'ai trouvé le film insupportable.
Les hommes et les femmes sont tous dépeints de manière horrible et stéréotypée (surtout les femmes qui passent pour de pauvres désespérées-décérébrées) et la fin du film dégouline de bons sentiments.
Bref, pas le film guimauve-girly-bonbecs de l'année (y'en faut bien un de temps en temps ;))