Récit d'une errance du Sud au Nord, de l'Est à l'Ouest, vers une France rêvée par tous ces clandestins, et un peu montrée du doigt par Costa-Gavras.

Souvent ironique, grinçant mais pas amer, le film déroule son lot de situations paradoxales pour Elias, notre héros incarné par le beau Riccardo Scamarcio.
C'est sa beauté sauvage et désespérée qui le sauve à chaque fois, il est désiré par tous les hommes et les femmes qu'il croise.

D'arnaques en coup de mains désintéressés (des visages éclairés par la pensée d'avoir fait une bonne action), il monte à Paris où l'on croise des policiers et des journalistes à chaque coin de rue (référence aux médias omniprésents qui ne voient jamais ce qu'il faudrait vraiment filmer).

Toujours la fuite donc, sentiment inconnu pour nous qui marchons "la conscience tranquille" dans la rue.