Malgré les violons un peu trop présents dans le film (bah alors Danny Elfman! on t'a connu des BO plus subtiles...), on apprend à connaître un personnage attachant et peu connu ici, à travers le merveilleux Sean Penn.
Le San Francisco des années 70 aussi, rendu totalement crédible par cette galerie d'acteurs transformés (Emile Hirsch et James Franco en tête).

Malgré toute l'horreur et l'absurdité des propos homophobes dans lesquels la société baignait, on se dit que c'était quand même une époque "formidable", où les gens étaient encore capables de se battre et de se mobiliser...