Hé non je n'étais pas au concert de Beirut mardi dernier, mais j'avais une bonne raison : j'étais à l'Opéra où je découvrais Onéguine qui rentrait au répertoire cette année.

Un ballet adapté du roman de Pouchkine, l'âme russe tourmentée incarnée dans un personnage franchement antipathique : cet homme blasé qui ignore les gens et les sentiments et finit par rater sa vie.

Les décors et les costumes peuvant faire penser à une Dame aux Camélias en plus dépouillé. La musique de Tchaikovski semble parfois sublime et d'autres fois anecdotique.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans la mise en scène. Pourtant la chorégraphie a des côtés très modernes et pas du tout plan-plan (comme le classique sait si bien le faire parfois).

Un ballet à approfondir et à apprendre à connaître. J'y retournerai sûrement lors de prochaines reprises, avec une distribution différente (mon grand regret a été de manquer les adieux de Manuel Legris, mon danseur fétiche).

Aurélie Dupont était comme d'habitude magnifique : elle est la combinaison parfaite d'une technicienne sans faille et d'une actrice émouvante.
Plusieurs fois les frissons m'ont chatouillé l'épiderme.

Ah la la.... comme j'aimerais faire de cet opéra ma deuxième maison, y aller tous les soirs voir un ballet, pouvoir comparer toutes les distributions... un beau rêve.