J'ai une personnalité légèrement addictive parfois... par exemple quand j'accroche bien à une série, je regarde beaucoup d'épisodes à la suite.

Mon dernier "crush", c'est Bored to Death, avec Jason Schwartzman (aperçu chez Wes Anderson ou en Louis XVI chez Sofia Coppola), Ted Danson (formidable en quinqua qui se cherche & accro à la marijuana, aka le vilain mais attachant Frobisher dans la série Damages) et Zach Galifianakis (le barbu qui a la cote à Hollywood en ce moment, vous savez celui de Very Bad Trip).

Les deux premières saisons se regardent en un rien de temps, et toutes ces images de Brooklyn donnent bien envie d'y retourner...

Ah oui, le pitch pour les curieux (made in Wikipedia) : "Après une rupture sentimentale, un écrivain trentenaire alcoolique, vivant à Brooklyn, et en panne d'inspiration, va s'improviser détective privé à l'image des héros de Raymond Chandler, afin de stimuler son imagination."

Le fil conducteur de ce billet étant les mecs barbus, je suis dans l'obligation de vous parler de Samuel Beam, c'est à dire M. Iron & Wine qui vient de sortir un album, Kiss Each Other Clean.

Déjà fan de ses albums The Shepherd's Dog et Our Endless Numbered Days, j'ai eu la chance d'assister à sa Black Session lundi.
D'abord tout seul derrière sa guitare pour des versions dépouillées de ses morceaux (dont un magnifique Flightless bird, american mouth complètement a capella), le texan est vite rejoint par un groupe (banjo, piano, voix) pour défendre ses dernières compositions.
Le rappel, dix minutes voix/guitare pour une version poignante de The Trapeze Swinger nous laisse rêveurs et sans voix...

Pour le coup je ne regrette pas d'avoir pris ma place pour son concert à l'Alhambra.