caresses et bises à l'oeil

Petite Black Session chez Lenoir hier soir à la Maison de la Radio. Ca faisait longtemps, les bonnes choses se perdent.
Horaire plus tardive cette année, à partir de 22h, mais le plaisir d'aller traîner dans cette grande maison est toujours intact.

Après la pluie donc, Art Brut, petit groupe britannique et énergique, la mèche rock'n'roll et le ventre à l'air.
Quelques groupies devant qui font se lever la moitié de la salle, qui danse, qui danse.
Beaucoup de morceaux inspirés du punk rock, 2 minutes maxi les morceaux ! Pas grand chose à en dire sinon que ça bouge, c'est fort, c'est rigolo, et qu'en sortant la pluie nous remet les idées en place... allez, une bonne bière pour faire passer tout ça! ;)

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Paris - Berlin

Dernier opus de ma trilogie rock'n'roll du mois de juin : Lou Reed au Palais des Congrès. Salle comble. Ambiance électrique.

Une heure de concert qui déroule Berlin, son grand album incompris et désormais culte. Les morceaux sont joués dans l'ordre et enchaînés, le tout est conçu comme un spectacle, presque une démonstration. Décor, chorale, orchestre, musiciens, une trentaine de personnes l'entourent. Les premières notes de piano résonnent : "In Berlin, by the wall....", un frisson parcourt la salle. Un film est projeté sur une toile au fond, Emmanuelle Seigner incarne Caroline, l'héroine du disque. Cheveux blonds, décadence, elle tourne et danse.

Après une standing ovation, le groupe revient pour un rappel : Sweet Jane, Satelite of Love, Walk on the Wild Side.

Deuxième rappel pour une chanson inédite très free jazz jouée une fois à New York... L'homme qui a joué avec Nico, qui a fondé le Velvet Underground, fréquenté Warhol et joué avec les limites de la vie, se retire après 1h45 de concert, laissant ses fans sur un nuage électrique.

Rock 'n' Roll

Ca valait le coup de faire le déplacement jusqu'au stade de France : passer une soirée avec les dieux du rock!
Deux heures de concert survitaminé, avec ces rockers plus tous jeunes mais décidément fringuants et pas papys du tout!
Mike Jagger est impressionnant, vraiment pas épais, une boule de nerf électrisée, la classe incarnée. Il s'exprime dans un français parfait.
Un festival de classiques, "Start me up", "Let's spend the night together", "Sympathy for the devil", "Brown Sugar", "Jumping Jack Flash", "Satisfaction", et une reprise de James Brown dans un "I'll go crazy" avec une choriste à la voix du diable.
Un public éclectique : nostalgiques, fans absolus, jeunes pousses, ados rebelles... le rock a encore de beaux jours devant lui.

Teenage Wasteland

Un beau concert plein de nostalgie et d'énergie. 2h30 de légende, la voix cassée, la guitare toujours alerte, des hymnes plein les oreilles : My Generation, Baba O'Riley, Behind Blue Eyes, Pinball Wizard, Won't Get Fooled Again.
De Who's Next, le premier disque de ma vie à la pochette signée du monolithe de 2001, l'Odyssée de l'Espace à Elvis Prestley qui à fait naître Pete Townshend à la musique. Un grand moment, dans l'ambiance des années 60 et 70.

" Out here in the fields
I farm for my meals
I get my back into my living.
I don't need to fight
To prove I'm right
I don't need to be forgiven.
"