Les nuits de l'alligator # 2 : Xavier Plumas, Dear Reader, Vetiver

Deuxième soirée dans ce chouette petit festival de blues qui ne programme pas vraiment du blues.
La Maroquinerie se remplit plus lentement, mais sûrement.

Nous posons nos fesses pour écouter Xavier Plumas, sans grand intérêt à mes oreilles, excepté la présence de Renaud Pion à la clarinette pour des passages tout en finesse.
Je m'ennuie poliment au premier rang.
Est-ce à cause des textes en français ou de la voix qui ne m'accroche pas?

Heureusement les joyeux Dear Reader me réveillent et m'émerveillent.
Un groupe qui arrive d'Afrique du Sud, avec un premier album qui sort en France ces jours-ci.
Après un début de set un peu laborieux (des problèmes de branchement), la jolie voix de Cherilyn MacNeil nous raconte de drôles d'histoires (notamment sur un ours polaire) accompagnée de sa guitare, son piano, et ses deux acolytes aux samples et à la batterie.
Un univers à creuser.

Fin de soirée en beauté avec Vetiver, un groupe que je connaissais peu (juste quelques morceaux du 1er album) mais pour lequel j'avais pris mes billets ce soir, confiante.
Et bien je ne suis pas déçue! Même plutôt emballée, ce qui est rare quand je ne connais pas.
Les morceaux "calm & sweet" alternent avec le "loud & rock'n'roll", les membres du groupes sont tous charismatiques et le public est venu pour eux : les gens dansent et chantent et je me surprends à faire pareil!
C'est sûr, la prochaine fois qu'ils passent à Paris, j'en serai!

Les nuits de l'alligator # 1 : Lonely Drifter Karen, Mariee Sioux, Emily Jane White

Sympathique petit festival avec une belle affiche lundi dernier. La Maroquinerie était pleine à craquer.

Mes chouchous de Lonely Drifter Karen ouvrent le bal.
Le set a évolué depuis Les Femmes s'en Mêlent l'année dernière.
Miss Karen nous régale avec ses histoires et ses petites mélodies qui semblent venir d'ailleurs.
Son visage de porcelaine et sa fraîcheur contrastent avec son air espiègle et baroudeur.
Je rêverais de faire son portrait et de l'interviewer, elle a un univers fascinant.
Ce groupe est une joyeuse auberge espagnole : chanteuse viennoise, batteur italien, claviériste espagnol.
J'adore.

Une deuxième partie toute en douceur avec Mariee Sioux, une copine d'Alela Diane, fleurs dans les cheveux, voix diaphane, guitare acoustique, xylophone enchanté.
Très Simon & Garfunkel, années 70, baba cool.
Un peu long sur la fin, les deux demoiselles étant assises, la musique douce, et la soirée déjà bien entamée.
Une belle découverte quand même.

La tête d'affiche enfin, Emily Jane White, toute en imprimé léopard !
Sympa, assez électrique avec tout un groupe derrière elle. Elle a une voix sublime, très Cat Power.
Mais bizarrement je n'ai pas accroché plus que ça... je suis passée à côté je crois!

Les jolies photos viennent du site de Robert Gil.