Noah and the Whale @ Festival Chorus, La Défense

Ca s'est décidé au dernier moment, mais je ne regrette pas d'avoir fait le déplacement jusqu'au Parvis de la Défense.

Le festival Chorus, c'est pas mal de concerts dans le 92 jusqu'au 3 avril (affiches plutôt francophones), mais aussi des concerts gratuits le midi à La Défense, sous un chapiteau ressemblant comme deux gouttes d'eau au Cabaret Sauvage.

J'ai donc découvert Noah and the Whale, cinq très jeunes anglais dont on tombe instantanément amoureux.
Un set court mais dense (à peine une heure), dont les envolées de violon/guitare nous emportent... jusqu'au premier jour du printemps :)

Bosque Brown & Clare and the Reasons @ Café de la Danse

Vendredi soir, tout le monde était au Trabendo pour voir Yeasayer.
Tout le monde sauf quelques irréductibles parisiens qui avaient opté pour le Café de la Danse.

J'ai eu une vraie bonne surprise avec Bosque Brown (on m'avait dit que j'aimerais, mais je me méfie toujours des premières parties).
Duo archi-statique : un homme au clavier, une femme à la guitare. Face à face intime.
Mara Lee Miller a une voix incroyable et perçante, entre Cat Power et Scout Niblett.
Des frissons me courent sur la peau, il a pourtant fait beau aujourd'hui... la faute à ce blues flottant...

Clare and the Reasons, ou un groupe incroyablement sympathique de Brooklyn, aux mélodies pop et beatlesiennes, mi-francophone, mi-anglophone, investit la scène avec tous ses instruments de musique : guitares, violon, violoncelle, flûte à bec, cuivres... et autres bizzareries.

Des petites blagues entre les morceaux, légers légers légers, comme la magnifique voix de Clare, qui mène joyeusement tout ce petit monde.
On pourrait trouver ça trop sucré, mais c'est bon comme une poignée de cerises en été.

Phoebe Killdeer & the Short Straws @ Flèche d'Or

Dans une Flèche d'Or qui a fait peau neuve Phoebe a fait son show, unique comme d'habitude.

On aime ou pas, mais elle ne laisse pas de glace avec ses apostrophes au public, ses yeux équarquillés, sa bouche tordue et sa façon de bouger si particulière, flamenco gracieux et désarticulé...

Energie brute, ambiances glauques, planantes, galopantes...

The Antlers @ Scopitone

Une première partie vraiment pas passionnante, Tiny Vipers, sorte de petite soeur autiste de Charlotte Gainsbourg qui aurait mis son pull à l'envers...
Quelques chansons folk (on dirait tout le temps la même chanson) et puis s'en va. Ouf, j'ai failli m'endormir (comment ça je suis méchante?).

Il faut dire que je découvrais le Scopitone, qui a une programmation plutôt sympa à des tarifs plutôt sympa, mais où je ne remettrai sans doute plus jamais les pieds...
La "scène" a 20 cm de hauteur (je doute qu'on voit quelque chose passé le 3e rang de spectateurs), le plafond est très bas (musique étouffée, claustrophes s'abstenir), et le bar est juste à côté de la scène (brouhaha de conversations parisiennes paaaassionnantes).

Bref, The Antlers, ça aurait pu être vraiment bien, mais la musique ne m'a pas fait décoller.
J'étais pourtant au 1er rang, c'est à dire à un mètre des yeux bleus de Peter Silberman, position idéale.
Les morceaux sont vraiment différents en live, la guitare et la batterie beaucoup plus présentes.
Il y a vraiment tout pour que ce soit génial en concert, à revoir absolument dans une autre salle (ils ont promis de revenir très vite).