incandescent

Traditionelle matinée gratuite de l'Opéra de Paris, mettant cette année Béjart à l'honneur avec Le Mandarin Merveilleux (Alessio Carbone, troublant, et la merveilleuse musique de Bartok), Variations pour une Porte et un Soupir (un champ d'improvisations surprenant et ludique) et le désormais culte Boléro, ces quelques minutes allant crescendo, rythme entêtant, danse lascive sur une table incarnée par un Nicolas Le Riche hypnotique, animal, inspiré.

La Dame

Au milieu du parterre, on aperçoit à peine les musiciens de l'orchestre... Chopin, une ribambelle de robes très XIXe siècle, une "toute petite" Claire-Marie Osta, joueuse, fragile, livide au IIIe acte, un Mathieu Ganio immense, intense, sublime de jeunesse et de beauté.