Persepolis

Que dire sinon qu'il faut absolument aller voir ce film? Et lire la BD of course!
Une adaptation très réussie, toute en nuances de gris et en noirs et blancs tranchants.
Il y a tout ce qu'il faut : une histoire personnelle sur fond historique rarement traité dans le cinéma, des personnages hauts en couleurs, des voix sobres et subtiles... (Chiara Mastroianni qui chante faux, étonnant!)
A la hauteur de toutes les attentes :)

La Soif du Mal

Une petite toile dans le quartier latin au Ciné Action Ecoles, en plein dans la fête du cinéma (gros hasard), en plein dans une rétrospective Orson Welles.
Une version remontée selon les souhaits du réalisateur, étonnament moderne pour les années 50 (le premier plan séquence, impressionnant, fluide et nerveux à la fois) avec une pléiade de stars de l'époque : Charlton Heston, une Janet Leigh très hitchcockienne, Orson Welles himself en flic pourri et une Marlene Dietrich presque méconnaissable.

Ca donne envie de faire le plein de classiques cet été. Premier rendez-vous pris le 6 juillet au même endroit pour L'Aurore de Murnau.

Ocean's 13

Petite séance / goûter macarons, pour retrouver toute la clique : Clooney, Pitt, Damon, Garcia.... avec cette fois Al pacino dans le rôle du méchant.
Un peu fouilli, parfois incompréhensible: à trop vouloir donner du rythme à son film, Soderbergh fini par nous embrouiller.
Bon, c'est quand même toujours aussi agréable de regarder Clooney et Pitt magouiller sous le ciel de Vegas... et puis de nombreux petits clins d'oeil "fleur bleue" et sociaux viennent ponctuer la grosse machine américaine bien huilée : une révolte d'ouvriers sous-payés au Mexique, Clooney et Pitt la larme à l'oeil devant Oprah, les faux bons sentiments de la fin, huhu, une grosse blague tout ça en fait.

Zodiac

Beaucoup de "gros" films en ce moment... et pas toujours pour le meilleur.
J'avais pourtant de bonnes vibrations pour Zodiac: un beau casting (décidément Chloé Sévigny joue souvent les mêmes rôles, très Melinda et Melinda ici), de très bonnes influences (Les Hommes du Président, un de mes films cultes), un réalisateur coté qu'on ne présente plus...
Et bien je me suis un peu ennuyée.
Est-ce dû au fait que l'enquête s'étire sur plusieurs années et fait perdre au film sa substance et son énergie ?
Dommage, vraiment dommage, il y avait vraiment matière à.


Et puis tiens, juste après la pluie, un drôle de soleil illumine la ville comme un projecteur. Etrange lumière vraiment, de celles qui nous innondent après l'orage.

Les Chansons d'Amour

Petite séance de ciné hier après-midi, dans la moiteur bizarre de ce drôle de mois de juin.
Un film léger comme une bulle de savon et mélancolique comme les grands yeux de Chiara Mastroianni, magnifique, et Louis Garrel, intense et loufoque.
De beaux acteurs, de belles chansons, des images capturées de Paris.. qui font parfois un peu catalogue pour bobo, mais qui nous touchent aussi dans des moments de grâce : Chiara et les oiseaux au parc de la Pépinière...

Et puis un petit clin d'oeil à quelqu'un qui se reconnaitra, juste pour dire que la musique de la dernière pub Puma, et ben non, ce ne sont pas les Strokes!
Démonstration :

Pirates des Caraïbes, Jusqu'au Bout du Monde

Malgré les critiques lues ça et là (voir chez Nico ou Jérémy), j'ai passé un très bon moment avec le troisième opus des aventures de Jack Sparrow & co. On en prend plein les mirettes, et le fait d'avoir visionné les deux premiers films la semaine dernière en séance de rattrappage m'a peut-être aidée à rentrer dans le film. Car effectivement c'est long, et on a parfois un peu de mal à suivre la logique scénaristique. On dirait que Gore Verbinski prend un malin plaisir à pirater son propre film à coups de situations grotesques, retournements de situations infondés, grosses ficelles psychanalytiques.

En tout cas, si ça vous tente, allez le voir en VO, et surtout, restez jusqu'à la fin du générique.