Running on Empty

Soirée parisienne comme je les aime : après une petite balade dans le Jardin des Plantes, un très beau film au Grand Action (5 rue des Ecoles, ils prennent la carte MK2) qui propose en ce moment un cycle Sidney Lumet.

A bout de course donc, film oublié, réalisé en 1988 (c'est fou comme ça date ces coiffures et ces fringues... 20 ans déjà), porté par des acteurs magnifiques, dont River Phoenix, pas encore adulte avec sa bouille de Rimbaud qui n'est pas sérieux quand il a 17 ans.

On trouve plein de choses très intéressantes à lire sur ce film sur internet.
Il est plutôt encensé par les critiques, comme une grosse partie de la filmographie de Lumet.
C'est fou je suis passée complètement à côté de ce réalisateur (je compte bien me rattrapper maintenant!).

L'histoire est simple : "Pour des raisons politiques et des actes de militantisme dans les années 60, les parents Pope sont traqués depuis des années, et entrainent dans leur fuite leurs deux fils de 10 et 17 ans. Danny, l'aîné qu'interprète River Phoenix, vit de plus en plus difficilement cette vie cachée pour une faute qu'il n'a, lui, pas commise. Une rencontre va, évidemment, changer le cours de choses..."

Il m'a suffit de lire quelques articles, ici et pour avoir une envie folle de voir le film.

Les éloges sont justifiées, oubliez tous les films sortis récemment et essayez de choper une séance.

Ponyo sur la falaise

Un "petit Miyazaki" c'est un grand film d'animation mais pour les petits plus que pour les grands.

Dans la lignée de Porco Rosso plutôt que Chihiro, on retrouve quand même son thème de prédilection : l'homme et la nature, amis ou ennemis?.

Le plus fantastique c'est comment la mer prend vie, telle une grosse masse mouvante avec de petits yeux.

Toujours très poétique, amusant, parfois décalé, son univers fait mouche à chaque fois.

Bon et puis c'est pas tout ça mais je m'envole pour New York cet après-midi pour une semaine!
A bientôt de la grosse pomme, stay tuned!

Villa Amalia

Paysages familiers de l'été dernier, la baie de Naples, une île, la mer, et une petite maison rouge cachée dans la végétation.

Pour en arriver là il faut partir, se détacher de sa vie, effacer toutes les traces, fermer son compte en banque, dire au revoir à sa famille, dire au revoir à la musique, brûler les souvenirs, jeter tous ses vêtements, vendre son appartement et sa voiture, se couper les cheveux et se laisser flotter... de trains en bus, à travers l'Europe, pour en arriver là, à cet embarcadère, où un bateau nous emmène sur cette île.

Une île pour s'isoler et renaître à la vie.

bof bof bof

Je ne sais pas ce que j'ai en ce moment, je n'ai pas de chance avec les films que je vais voir.

Première tentative avec Monstres contre Aliens.
La bande annonce ne me disait rien, mais on a réussi à me convaincre que ce serait presque aussi bien qu'un Pixar.
Ben non, raté.
Le pire dans tout ça? On ne l'a même pas vu en V.O. (la voix du Dr House aurait peut-être pu sauver notre après-midi).

Deuxième essai avec John Woo, Les 3 Royaumes.
Une bonne critique lue sur le net m'avait intriguée, j'étais curieuse de voir comment le film s'inspirait de L'Art de la guerre, texte fondateur de la stratégie militaire chinoise.
On rentre tout de suite dans le vif du sujet et il faut quelques minutes pour commencer à comprendre qui est qui... le film déroule ses 2 heures et demie et on finit presque sur sa faim (Woo aurait pu expliquer davantage...).
Une pléthore d'acteurs chinois célèbres (Tony Leung et Chanq Chen) prêtent leurs visages à des personnages un peu trop manichéens. Dommage.