Lisboa, I miss you already

Lisboa

Dernières photos avant de replonger dans la vie parisienne... *soupir*

Lisboa // Os Gemeos, Pra quem mora lá, o céu é lá

Superbe expo au Musée Berardo à Belém (traduction du titre : "pour ceux qui y vivent, le ciel est là").

Je découvre l'univers d'Os Gemeos, deux artistes brésiliens qui font du street art.
A vrai dire leurs personnages me sont familiers, j'ai déjà aperçu ces visages à la peau jaune...

Un univers entre Tim Burton, Miyazaki et Lewis Carroll : on est tout de suite plongé dans un conte fantastique...
Bande-son : Portishead, Cocorosie... petit moment suspendu.

Pour les curieux, quelques articles et plus de photos ici et .

Le reste du musée : des salles immenses, quasi-vides. Personne ou si peu.
Beaucoup d'installations vidéos. Des sons bizarres. Une ambiance à la David Lynch, brrrr...

Lisboa, les palmiers

Le truc qui est forcément dépaysant pour un parisien ce sont les palmiers.

A Lisbonne on est servis, dans les jardins et les parcs.

Cela donne à la ville une petite touche californienne (ajoutez à ça le Pont Vasco de Gama qui fait bien penser au Golden Gate Bridge de San Francisco).

Rien de très original, mais ça fait partie des choses qui m'ont marquée, et que l'on retrouve dans beaucoup de mes photos (et puis ce ciel bleu quand même, raaaah...).

Lisboa, la lumière du soir

C'est arrivé comme ça, sans prévenir.
Je me promenais dans les petites rues derrière le Castelo, et tout à coup, la lumière a changé.
Il était dix-huit heures environ, et j'ai longuement vagabondé dans les rues, le nez en l'air...

Lisboa, les jardins botaniques

J'aime bien me promener dans les jardins botaniques quand je voyage. C'est une de mes marottes.
Ceux de Lisbonne sont très jolis, et surtout, déserts.

Au Jardim Botanico, j'ai fait une petite sieste sous les palmiers.
Juste le bruit du vent dans les feuilles, allongée de tout mon long sur un vieux banc.
Tranquilité.

A Belém, passé des heures au Jardim do Ultramar vers midi, quand la lumière est trop dure.
Personne dans les allées.
Quelques paons, des bancs décatis.
Un petit paradis.

On m'a dit que l'été indien est en novembre à Lisbonne. C'est donc encore l'été là-bas...

"Oh hazy, lazy days... I could dream of you forever."

Lisboa, miradouros

Je suis tombée amoureuse. Voilà c'est dit.
Un coup de foudre.
En quelques minutes j'ai su.
J'ai senti que j'aimais cette ville, et j'ai marché toute la journée dans ses rues.

J'ai laissé mon plan de la ville le plus possible dans mon sac, et je me suis un peu perdue, au hasard.
Pas d'objectif précis, de lieu à visiter absolument. Eviter à tout prix les coins les plus touristiques.
Chercher la tranquilité, et le pouls de la ville.

J'ai adoré tomber sur ces points de vue au dessus des toits, les miradouros.

La première fois, au Largo do Monte, un petit miradouro à l'ombre le matin.
Emerveillement devant ce panorama, le soleil tape déjà fort sur les façades des immeubles.

Dans l'après-midi sur la colline d'en face, au Miradouro de Sao Pedro de Alcantara, les gens prennent le café.
Il y a une petite fontaine, je m'attarde un peu...

Surplombant l'Alfama, le Miradouro das Portas do Sol offre une jolie vue sur le Tage...

Je cherche et trouve ensuite le Campo Santa Clara, où un petit café avec wifi et vue imprenable semble m'attendre : Clara Clara.

Plus tard, depuis le Largo da Graça (mon préféré), je regarde la douce lumière tomber sur les toits. Une cloche sonne.

Et puis vient l'heure du rituel, instauré en une seule journée déjà : admirer le coucher du soleil, juste en face.
On prend vite des habitudes quand on se plaît quelque part.
Dans mes oreilles: The Walkmen, Avi Buffalo, Arcade Fire, Antony & the Johnsons...
Le soleil décline lentement. J'observe les gens autour de moi, privilège d'être seule...