Ewert and the Two Dragons @ Point FMR

A écouter très vite, encore un groupe déniché par le fabuleux label Talitres.

Arlt & Stranded Horse @ Maroquinerie

Un concert de Stranded Horse qui me laisse rêveuse, avec Yann Tambour à la kora & guitare acoustique, et Carla Pallone (du groupe Mansfield TYA) au violon, mêlant parfaitement leurs instruments, dans un entrelacement de mélodies hypnotique.

Un pur moment de beauté.

A mon grand désespoir, son dernier album Humbling Tides est sold out en vinyle... J'aurais bien aimé l'avoir.
Les curieux peuvent l'écouter sur Spotify.

En première partie c'était Arlt, plaisant moment de chanson en français, avec un je-ne-sais-quoi de désuet et charmant.

The Antlers @ Nouveau Casino

J'avais pris ma place longtemps à l'avance pour ce concert, sans hésiter, fait rare.

Leur dernier passage à Paris, au Scopitone il y a deux ans, m'avait laissée sur ma faim : la salle faisait injure à leur musique.
Pourtant loin d'être l'écrin parfait, le Nouveau Casino a le mérite d'être une vraie salle.

Et l'on a eu droit à un vrai concert, 1h40 avec un long rappel, mélangeant les morceaux de leurs deux derniers albums, Hospice et Burst Apart, deux petits bijoux.

J'ai eu la chair de poule, j'étais envoûtée, cette voix qui s'envole vers les hauteurs, et ces guitares, ces rythmes, cette ambiance, ce son si particulier au groupe, qui ne ressemble à aucun autre.

Ce groupe fragile et miraculeux, il faut écouter ses disques et aller les voir transcender ça sur scène, absolument.

The Antlers - Myspace

Veronica Falls, ExitMusic, Mai @ Point FMR

*Mai*

*ExitMusic*

*Veronica Falls*

Fat Cat night @ Flèche d'Or

Le retour des concerts par ici.

*Mazes*

*The Twilight Sad*

*We Were Promised Jetpacks*

Les chouchous de la soirée, trop de monde devant pour faire des photos correctes.
Je m'en tiens donc à cette image expérimentale... L'essentiel est là.

La Route du Rock 2011

Bilan de cette édition : les très bons concerts d'Electrelane, Low, et Okkervil River pour ma part.
Un samedi sous des trombes d'eau (raté Battles à 2h du mat' du coup, j'étais trempée) et les pieds dans la gadoue (réminiscence de l'édition 2002).

Pour plus de photos d'ambiance, allez chez Lost Person Area.

Pour un compte-rendu détaillé : Random Songs.

Barcelona - Primavera!

photo : i found a peanut

La cerise sur le gâteau de cette semaine à Barcelone : le festival Primavera, first time for me :)

Petit compte-rendu en images...

1/ Première soirée au Poble Espanyol : Nisennenmondai (bien aimé), Echo & the Bunnymen (top), Caribou (génial) - 2/ & 3/ Ambiance deuxième jour : Cults (cool), Of Montreal (au secours), Walkmen (génial), Interpol (pro)... - 4/ Glasser (bien) - 5/ Flaming Lips (c'est la fête)

1/ L'ange Sufjan Stevens à l'Auditorium (heureuse d'avoir eu une place) - 2/ & 3/ Coucher de soleil troisième jour : Low (la grâce, la classe), Explosions in the Sky (sur une scène immense devant la mer), PUUUUULP (Jarvis, je t'aime) - 4/ The National (avec Sufjan Stevens qui fait les choeurs, et Matt Berninger qui se paye un bain de foule : terrible!)

1/ & 2/ & 3/ Ambiance dernier jour : The Tallest Man on Earth (tout seul sur la grande scène puis rejoint par un groupe, petit homme impressionnant), PJ Harvey (met un point d'honneur à jouer TOUT son dernier album, ce qui déçoit immanquablement les fans...), Prince Rama (le flop psyché du festival) - 4/ Warpaint (girl power : chouette mais son pas top) - 5/ Fleet Foxes (prendre un peu de hauteur pour écouter cette musique de hippies au soleil couchant) - 6/ Primavera c'est fini, mais on reviendra l'année prochaine c'est sûr!

PJ Harvey @ Olympia

On attendait cette date avec impatience.

Dix ans après son dernier Olympia, où elle nous avait fait cadeau d'un concert incroyable.
C'était en 2001, j'avais 19 ans, je venais d'avoir mon bac. Nous étions venus très tôt dans l'après-midi, pour être sûrs d'être à ses pieds, et ça n'avait pas loupé.
Elle venait de sortir son disque new yorkais, plein d'énergie.

Et de l'énergie on en avait eu sur scène. Accompagnée de ses fidèles musiciens (Mick Harvey, John Parish & Jean Marc Butty), Polly Jean avait déroulé la setlist rêvée, 24 morceaux, deux heures inoubliables.

On attendait cette date avec impatience.

Forcément, on n'a pas pu s'empêcher de comparer.

Elle est entrée sur scène hier soir toute coiffée de plumes noires, engoncée dans un corset gothique, retranchée derrière son auto-harpe.
Tous les morceaux du dernier album y sont passés, la plupart avec brio.

J'ai aimé les reprises de The Devil et Silence sans l'accompagnement au piano de l'avant-dernier album.
J'ai aimé quand elle passait sa guitare autour de son petit corps frêle, ces moments de suspense... quel morceau allait-elle jouer? Le souffle du concert c'était la guitare, et sa voix.
J'ai aimé ses musiciens surdoués, les mêmes toujours, attentifs.

Je n'ai pas aimé son costume, trop maniéré, inadapté aux vieux morceaux, empêchant toute liberté de mouvement.
Je n'ai pas aimé ce silence religieux entre les morceaux, la froideur ressentie.

Elle n'a joué qu'une heure et demie, rappel compris (malgré 15 minutes de rappels enthousiastes... sans succès).
Son concert reste au-dessus de ce qu'on peut voir en général, le talent est là.
Mais forcément, si je compare avec son Olympia de 2001, il y a une pointe de déception.

Photos : Olympia, février 2001

Alessi's Ark & Noah and the Whale @ Café de la Danse

Petite performance acoustique de la toute mimi Alessi's Ark, toute de fleurs vêtue.
J'aime beaucoup sa voix, les morceaux sur l'album sont plus orchestrés... je les connaissais, j'ai donc bien accroché aux versions acoustiques.

Beaucoup de nouveaux morceaux de Noah & the Whale, très rock, très guitares (l'album a été produit à L.A. je crois, cause-effet?).
On n'entendait pas très bien la voix du chanteur d'où j'étais, dommage.

Jolies lumières pour un concert au Café de la Danse, les musiciens comme des ombres dans des ambiances colorées.

Fargo All Stars : Moss & Alamo Race Track @ Café de la Danse

Très très bonne surprise à la dernière soirée Fargo avec le groupe Moss : ces Fleet Foxes hollandais nous ont réjouis avec leur musique entrainante (jusqu'à quatre guitares sur scène en même temps!).

Il y avait longtemps que je n'avais pas préféré la première partie à la tête d'affiche.
Ils reviennent le 16 avril à la Flèche d'Or..

Leur light show très soigné a aussi été l'occasion pour moi de tester le 28 mm en concert.
Quand on est statique (c'est à dire vautré dans les gradins du Café de la Danse), ça oblige à être inventif... d'où ces cadrages un peu expérimentaux parfois.
J'aime assez le résultat, le changement a du bon.

Un peu moins enthousiasmée par le set un poil brouillon d' Alamo Race Track.
Dommage car leurs morceaux ont le potentiel des grands concerts.

I <3 bearded boys

J'ai une personnalité légèrement addictive parfois... par exemple quand j'accroche bien à une série, je regarde beaucoup d'épisodes à la suite.

Mon dernier "crush", c'est Bored to Death, avec Jason Schwartzman (aperçu chez Wes Anderson ou en Louis XVI chez Sofia Coppola), Ted Danson (formidable en quinqua qui se cherche & accro à la marijuana, aka le vilain mais attachant Frobisher dans la série Damages) et Zach Galifianakis (le barbu qui a la cote à Hollywood en ce moment, vous savez celui de Very Bad Trip).

Les deux premières saisons se regardent en un rien de temps, et toutes ces images de Brooklyn donnent bien envie d'y retourner...

Ah oui, le pitch pour les curieux (made in Wikipedia) : "Après une rupture sentimentale, un écrivain trentenaire alcoolique, vivant à Brooklyn, et en panne d'inspiration, va s'improviser détective privé à l'image des héros de Raymond Chandler, afin de stimuler son imagination."

Le fil conducteur de ce billet étant les mecs barbus, je suis dans l'obligation de vous parler de Samuel Beam, c'est à dire M. Iron & Wine qui vient de sortir un album, Kiss Each Other Clean.

Déjà fan de ses albums The Shepherd's Dog et Our Endless Numbered Days, j'ai eu la chance d'assister à sa Black Session lundi.
D'abord tout seul derrière sa guitare pour des versions dépouillées de ses morceaux (dont un magnifique Flightless bird, american mouth complètement a capella), le texan est vite rejoint par un groupe (banjo, piano, voix) pour défendre ses dernières compositions.
Le rappel, dix minutes voix/guitare pour une version poignante de The Trapeze Swinger nous laisse rêveurs et sans voix...

Pour le coup je ne regrette pas d'avoir pris ma place pour son concert à l'Alhambra.

GY!BE / Anna Calvi

C'est la rentrée des concerts et ça démarre en force avec le marathon des canadiens Godspeed You ! Black Emperor.
Drôle de choix que cette halle immense et froide, mais néanmoins pleine à craquer, pour le retour du groupe, bientôt 10 ans après leur dernier passage à Paris.
On s'étonne aussi de la foule présente ce soir. Incontestablement hype, ce concert est "the place to be".
La musique de GY!BE est pourtant très exigeante, certains ont dû avoir des surprises...

2h30 d'un son intense et compact, tout en basses, guitares saturées, montées lyriques, cordes torturées, pour 9 morceaux seulement (je vous laisse calculer la durée moyenne d'un morceau).
Bref, il faut s'accrocher pour entrer dans leur univers sonore, et le fait de bien connaître les albums est quand même un sacré atout.
Les visuels déployés derrière le groupe sont très beaux, paysages industriels filmés en boucle, voies de chemins de fer, tunnels...
Malgré le mauvais son de la salle, je me suis laissée emportée par ces vagues sonores et visuelles, et j'en suis ressortie pantelante, comme terrassée par cette déferlante de décibels.

On était beaucoup plus confortablement installés hier soir à la Maison de la Radio, calés dans les fauteuils du studio 105 pour découvrir les prestations scéniques de la nouvelle chouchoute de la presse (je pense surtout aux Inrocks, la demoiselle s'est fait descendre dans Magic), j'ai nommé Anna Calvi.
Impressions mitigées.

Musicalement c'est assez inégal. Des moments sans grand intérêt où elle pousse sa voix à outrance (qu'elle a fort jolie d'ailleurs, c'est toujours étonnant autant de force sortant d'un si petit corps), d'autres où les morceaux décollent vraiment, grâce à la guitare (elle en joue diablement bien).
Quelques morceaux qui sortent du lot donc, et donnent envie de suivre cette artiste pour voir jusqu'où elle ira.
La comparaison avec la PJ Harvey des débuts s'arrête au fait qu'elle soit jeune et anglaise. Le compliment est pour l'instant trop grand...
Plutôt contente de l'avoir vue, je garde en tête l'image de ce petit bout de femme sophistiquée, campée sur ses talons aiguilles derrière sa guitare pendant une heure (rien que ça, chapeau!).

photos : Robert Gil

Karaocake @ Flèche d'Or

Dernier concert de l'année, petite pause hivernale jusqu'à mi-janvier, où GY!BE rouvrira le bal en beauté.

Twin Sister @ Flèche d'Or

Etrange groupe que Twin Sister, des new-yorkais qui marient les styles de manière vraiment originale.
Sceptique au départ, plutôt contente de les avoir vus au final.

The tallest man on earth @ Café de la Danse

Superbe concert de The tallest man on earth lundi dernier.
La constante concerts de cette année sera la suivante en ce qui me concerne : j'ai été régulièrement bluffée par des mecs tous seuls derrière leur guitare.
Après Villagers, Bill Callahan, Josh Ritter, c'est Kristian Matsson qui a prouvé avec brio qu'on pouvait captiver son public avec du charisme et une poignée de bonnes chansons.

Il a aussi un joli merchandising, j'ai craqué pour le sac en tissu (décidemment je vais les collectionner) et l'affiche :