Laughing with a mouth of blood

St Vincent, c'est très très bien, et elle fait la première partie de Grizzly Bear à la Cigale :)

Un ptit tour à Rock en Seine

Un beau ciel bleu, une affiche sympa, beaucoup de monde comme d'habitude (peut-être plus, l'effet Oasis?).

les petits français de Gush // un tatouage marrant

Les noms qui resteront cette année : Karen O. (Yeah Yeah Yeahs), Ezra Koening (Vampire Weekend), Kele Okereke (Bloc Party).

Bluffée par le show de Karen O., la chanteuse des Yeah Yeah Yeahs, véritable pile électrique, une PJ Harvey puissance 10!

Ca danse sur les rythmes de mes petits chouchous, Vampire Weekend, et la voix d'Ezra s'envole très haut.

Bloc Party fait danser le public comme jamais grâce à l'énergie de Kele (pas de photos, trop occupée à danser).

Bref ça valait le déplacement, pour ceux qui comme nous n'étaient pas là pour Oasis :p

In a New York state of mind... # 3

Centrak Park's wild life.

Inglorious Basterds

Peut-être pas le meilleur film de Tarantino mais on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Je n'ai pas du tout ressenti les longueurs dans certaines scènes (l'ouverture du film et la scène de la cave) comme je l'avais lu sur pas mal de blogs.
Au contraire ces scènes montent en puissance et en tension, et quiconque va voir un film de Tarantino et se plaint de la tchatche interminable de ses personnages n'a rien compris à son cinéma :p

Les acteurs sont très bons, mention spéciale à :

- Christoph Waltz (prix d'interprétation à Cannes amplement mérité, il fait de son personnage sadique une composition presque comique), Diane Kruger (en clone de Marlene Dietrich, elle est tout simplement sublime) et Daniel Brühl côté allemand.

- côté français nous ne sommes pas en reste, avec le très bon Denis Menochet dans la scène d'ouverture et la magnifique Mélanie Laurent, filmée amoureusement, comme une star.

- c'est finalement le côté américain qui marque moins, le personnage de Brad Pitt et ses "basterds" sont plutôt anecdotiques, ils font juste ressortir le côté gore de Tarantino.

Le mélange des trois langues (anglais, français, allemand) et la force des accents régionaux en disent long sur l'importance des mots pour Tarantino.

Ma seule petite déception : on en prend moins plein les mirettes que d'habitude (il reprend pas mal de procédés utilisés dans Kill Bill, la référence aux westerns..) et du coup on ressort un peu moins bluffés.

On passe néanmoins un très bon moment.

In a New York state of mind... # 2

Une petite série sur les joueurs de baseball du samedi, assez fascinant à observer pour des européens.

Les joggeurs ne sont pas en reste.

In a New York state of mind...

J'ai enfin fait développer mes photos noir & blanc, il y a de jolies choses je suis plutôt contente (pratiquement que du Central Park).
Du coup ça me motive à prendre mon réflex argentique en Octobre pour mon tour des villes de l'Est.

weekly report # 8

Pas grand chose dans le bilan de cette semaine, juste une petite photo de street art et un site génial autour de la musique comme j'aimerais pouvoir en faire, Le Choix de Mlle Eddie (je passe des heures dessus au boulot, à lire toutes ses chroniques).

Planète Parr @ Jeu de Paume

Une exposition à ne rater sous aucun prétexte!

Moi qui craignais une énième expo sur une sommité de la photographie (marre de voir toujours les mêmes noms à l'affiche : Henri Cartier Bresson, Martin Parr, Marc Riboud...), j'ai quand même suivi le conseil d'un ami et suis allée voir de quoi il en retournait.

Les deux tiers de l'exposition sont consacrés aux collections personnelles de Martin Parr :

- une collection impressionnante de photographies : la plupart à caractère social et d'auteurs britanniques (on y sent l'énorme influence sur son propre travail) ainsi que quelques signatures plus connues (Robert Franck, William Eggleston...). L'occasion de découvrir des photographes peu connus pour moi :

Keith Arnatt

Chris Killip

Mark Neville

Tony Ray-Jones

Gilles Peress

- les livres de photographies : là encore très impressionnant. Une sélection vraiment personnelle avec quelques raretés et des livres fondateurs dans l'histoire de la photographie (sa première acquisition fut Les Américains de Robert Franck).

- les objets : incroyable et insolite.
"J'éprouve une grande attirance pour les objets éphémères. Leur signification et leur contexte culturel se modifient à mesure que le monde change. Beaucoup de ces objets sont en lien avec des personnes ou des évènements qui renvoient à la gloire révolue d'époques et de lieux bien précis. Quand cette gloire s'enfonce dans le passé, l'objet prend une résonance nouvelle."
Quelques-unes de ses obsessions : Margharet Thatcher, Saddam Hussein, les Spice Girls, la conquête de l'espace, le 11 septembre... repertoriés à travers des objets triviaux du quotidien : montres, réveil, papier toilette, médailles, stylos...

Enfin, la grande salle à l'étage nous présente une de ses dernières séries : Luxury (1994-2008).

Il prend à contrepied son thème de prédilection (la misère sociale) pour enquêter sur les signes extérieurs de richesse.
Il parcourt pour cela les endroits les plus "puants" de la planète (de Dubai à Moscou, Miami, Chantilly) et écume les foires d'art contemporains, défilés de mode, champs de courses. Ce qu'il y observe est à la fois grotesque et effrayant.
Il réussit avec brio à dénoncer ces comportements déviants de nouveaux riches, où l'hypocrisie, l'ostentation et l'excès sont religions.
Son "truc" de photographe : trouver le détail qui tue.

En bref : une exposition vraiment très riche, dont on peut faire le tour en 1h30/2h tranquillement, où l'on ne s'ennuie pas une seule seconde et où l'on découvre la personnalité d'un photographe à part. On comprend mieux en sortant du Jeu de Paume ce regard si acéré sur la société.

A noter à l'entrée du Jeu de Paume, un Foto Automat pour se faire de super photos d'identités en 4 poses pour 2 €.

Beach House & Vetiver @ Nouveau Casino

Los Chicros

Unique concert intéressant du mois d'août, le Nouveau Casino n'était pourtant pas blindé hier soir... mais où sont passés les gens??

Je passerais sur l'anecdotique 1ère partie, Los Chicros (avec Tami en 1er plan sur les photos) pour en arriver à Beach House, bonne surprise de la soirée, groupe un peu hype (la salle s'est vidée après son set!) à la chanteuse désinvolte.

J'avais jeté une oreille sur leurs albums et trouvé ça pas mal du tout. Ce concert confirme le petit buzz qu'il y a autour... un groupe à suivre.

Beach House

Arrive Vetiver, alternant morceaux rythmés et plus lents, avec beaucoup de morceaux du dernier album (dont Sister, les autres je ne connais pas les noms - voilà ce que c'est de n'écouter de la musique que sur son ipod) et un superbe You May Be Blue (comme toujours).

Vetiver

Même impression que la dernière fois, Vetiver n'est pas un groupe transcendant, ses membres ne débordent pas de charisme au point de vous hypnotiser, mais on danse, on passe une bonne soirée à écouter ces petits gars, et on prend son pied sur quelques très bons morceaux.

L'été nous sommes de grands enfants # 3 : Up

C'est la pépite de l'été. Un mois d'août sans un film Pixar c'est d'un triste! Les critiques sont tous unanimes, souvent même avant d'avoir vu le film!

J'ai ma petite faiblesse aussi, et cette fois je n'ai presque pas été déçue.
Peut-être un peu moins emballée qu'avec Wall-E, Les Indestructibles ou Ratatouille... mais ça reste du grand art, avec des ressorts comiques originaux (l'idée géniale des chiens qui parlent!) et la touche de poésie qui sort du commun.

Un petit bonus pour ceux qui n'auraient pas vu le traditionnel court métrage qui précède le film : Partly Cloudy.

The Kills @ Route du Rock 2004

The Reader

Annoncé depuis quelques mois comme LE film à voir (depuis les Oscars et la consécration de Kate Winslet), et les sorties ciné en juillet-août n'étant pas passionnantes, j'attendais de voir ça et j'ai finalement eu le temps le week end dernier.

Kate Winslet est au sommet de son art, simple, charnelle, énigmatique, comme son personnage qu'on a du mal à cerner avant que tout s'éclaire vers la fin du film.

Le film a plein de défauts mais j'ai finalement bien aimé.

Il donne envie de lire le livre, et de lire aussi tout court, tout simplement.

weekly report # 7

- Sport : zéro, sauf si l'on compte quelques brasses dans la piscine! Pas bien... :p

- Culture : 1 ciné, un peu mou du genou tout ça... une expo next week?

- Good time : une fois n'est pas coutume, j'ai fait ma touriste à Paris en faisant une balade en bateau sur la Seine, en fin d'après-midi c'était divin // le temps d'un pique-nique ensoleillé aux Halles, testé quelques gourmandises de chez Berko, et j'y retournerai : leurs quiches et tartelettes sont excellentes, reste à goûter les cheesecakes & cupcakes qui sont alléchants...

- En vrac : mes soirées commençent à se remplir de concerts à partir de septembre : The Dodos, Fleet Foxes, Kings of Convenience, Hope Sandoval, Grizzly Bear... et encore au moins autant à réserver : Noah and the Whale, Anna Ternheim, Elvis Perkins, Andrew Bird, Les Inrocks, The Whitest Boy Alive... // envie de retourner plus souvent au resto ces temps-ci, du coup j'ai passé ma journée d'hier sur Le Fooding à noter des adresses...

Paris Plage @ Canal de l'Ourcq

Flâner avant le ciné, observer les gens, découvrir de nouvelles perspectives.

les tentations de la rentrée

La nouvelle collection Sessùn est en ligne... heureusement que les prix aident à résister...

Sinon en passant chez GAP l'autre jour j'ai vu pas mal de choses sympa, dont une veste mi-saison un peu épaisse, des pantalons en velours très 70's et un sac en velours aux mêmes couleurs automnales (marron, ocre...).

Je me suis bien imaginée vêtue de tout ça pour mon voyage en Octobre, flânant dans les rues de Prague, Vienne...

J'aime bien passer dans les magasins au mois d'Août, les rayons sont déserts et on trouve encore toutes les tailles des nouvelles collections.

L'été nous sommes de grands enfants # 2 : Harry Potter

Hé non je n'aurais pas échappé à la saga de l'été! (ça dure depuis quelques années maintenant)

On y va tous les ans pour voir ce que ça donne (seul Le Prisonnier d'Azkaban a passé le test avec succès à mon humble avis) et cette année on a une formule différente : l'histoire est un peu mise de côté (on garde vraiment l'essentiel) pour se concentrer sur les personnages et leurs tourments (en l'occurrence les relations garçons-filles).

Tout ça évite une accumulation de retournements rocambolesques sans queue ni tête et donne plus de cohérence au film.

Je dirais donc : pas mal ;)

weekly report #6

- Sport : 2 séances de cardio, back to serious!

- Culture : 2 cinés, dont 1 en plein air!

- Good time : une balade dans les jardins du Luxembourg juste avant le coucher du soleil, en sortant du cinéma // un pique nique tardif au parc de la Villette, sous les étoiles, avec des potes, devant un film, perfect! // une heure dans la piscine en fin de journée, sous les derniers rayons d'une chaude journée...mmm encore...

- En vrac : bouuuh, mon bronzage de la montagne n'a même pas tenu 2 semaines // découvert récemment VoxPop, magazine "Tout & Musique" qui existe depuis quelques mois, avec le talentueux Mathieu Zazzo à la photo et un petit côté pas complètement pro (dans le bon sens du terme) qui me plaît bien... voilà exactement le genre de structure dans laquelle j'adorerai bosser... à méditer...

petites merveilles anglaises

Délicieux petit déj' dans le jardin, thanks to Rose Bakery recipe!

made by hand

Vu à droite et à gauche sur le net, ce beau livre correspond parfaitement à mon obsession du moment : glaner des idées pour décorer mon futur appart.

Comment ça le squattage commence à me taper sur le système?? ;)

la lumière du soir...

... dans les jardins du Luxembourg.

L'été nous sommes de grands enfants # 1 : Coraline

J'ai pris mon temps mais je suis quand même allée voir Coraline, "par le créateur de l'Etrange Noël de Mr Jack", aka Henry Selick.

J'ai adoré ce film : une animation extraordinaire, une imagination foisonnante, une intrigue vraiment bien menée, des personnages originaux, loufoques, tordus, une héroine attachante et pas gnan-gnan, un côté sombre et inquiétant...

Bref les compliments ne manquent pas et Selick possède un univers très personnel qui n'a rien à envier à Tim Burton.
L'influence de Lewis Carroll est très forte et l'on pense souvent à Alice.

Si vous ne l'avez pas encore vu, je vous le conseille vraiment, il reste encore quelques séances à Paris, notamment au MK2 Parnasse à 19h en VO.

Adam & Eve

Bijoux poétiques, une feuille d'arbre autour du cou, choisissez votre préférée : chêne, tilleul, olivier, rosier...
Ca me fait rêver cette drôle d'idée.

Trouvable à Paris :

Baron Y***
21, rue de Poitou

du 11e au 12e...

Un seul jour de repos cette semaine, autant en profiter pour prendre l'air.

Balade dans les petites rues du 11e, rue Basfroi, rue Saint Bernard, rue de la Forge Royale, devant le Réservoir, puis passage dans le 12e, par la rue d'Aligre, la rue de Charenton jusqu'à Montgallet et ses vitrines bien tentantes, on passe sous les voies de la gare de Bercy pour se retrouver au parc, sur la passerelle Simone de Beauvoir, on observe la piscine Joséphine Baker, ouverte au bord de la Seine, on retrouve avec émotion ce qu'il reste de la Guinguette Pirate, avant d'aller se faire une toile.