Coralie Clément

Une voix légère et délicate. Des paroles sensibles. Des compositions de Benjamin Biolay (le grand frère).
Vraiment de quoi s'attarder sur les deux albums de cette artiste discrète : Salle des Pas Perdus (2001) et Bye Bye Beauté (2005).
Un nouvel album serait prévu pour cet hiver... avec une tournée à la clef? Je l'espère... pour l'avoir écoutée au New Morning il y a quelques années, je suis sûre que tous ses fans seront au rendez-vous.

Pour vous faire une idée, une petite compile (un peu long à charger, faut être patient) :


Sa page Myspace

Son site officiel

black & white musical manhattan

I miss you New York...

Pour continuer la série (radioblog a ses limites) : Ryan Adams - New York, New York // Keren Ann - Nolita ...
des suggestions?

Edit : j'ai craqué... re-visionnage de Manhattan... la musique, les dialogues, cette scène finale.
Je ne résiste pas à en recopier l'incipit:

"Chapter one. "
"He adored New York City.
He idolised it all out of proportion. "


Uh, no. Make that "He romanticised it all out of proportion. "

"To him, no matter what the season was,
this was still a town that existed in black and white
and pulsated to the great tunes of George Gershwin.
"

Uh... no. Let me start this over.

"Chapter one. "
"He was too romantic about Manhattan, as he was about everything else. "
"He thrived on the hustle, bustle of the crowds and the traffic. "
"To him, New York meant beautiful women
and street-smart guys who seemed to know all the angles.
"

Ah, corny. Too corny for a man of my taste.
Let me... try and make it more profound.

"Chapter one. He adored New York City. "
"To him, it was a metaphor for the decay of contemporary culture. "
"The same lack of integrity to cause so many people to take the easy way out...
... was rapidly turning the town of his dreams...
"

No, it's gonna be too preachy. I mean, face it, I wanna sell some books here.

"Chapter one. He adored New York City,
although to him it was a metaphor for the decay of contemporary culture. "
"How hard it was to exist in a society desensitised by drugs, loud music,
television, crime, garbage...
"

Too angry. I don't wanna be angry.

"Chapter one. "
"He was as tough and romantic as the city he loved. "
"Behind his black-rimmed glasses was the coiled sexual power of a jungle cat.
"

I love this.

"New York was his town and it always would be. "

la nécropole des rois

Pas forcément très estival, mais pourtant largement digne d'une petite visite (repoussée depuis longtemps à cause de la flemme) : la basilique de Saint Denis.
Tout un pan de notre histoire aux portes de Paris.

Ambiance.

2 days in Paris

Le film fraîcheur du mois, entre Venise, Paris et New York. Des villes fétiches qui plantent le décor d'une comédie légère et loufoque, sur un sujet banal : le naufrage/sauvetage d'un couple.

Mais c'est sans compter la fantaisie acidulée de Julie Delpy, expatriée du cinéma français aux Etats Unis depuis quelques années déjà. Elle porte un regard amusé sur les moeurs de son nouveau port d'attache, et sur le clash avec ses propres racines : la France post soixante-huitarde.

Encore un film sur Paris donc : le marché d'Aligre, le Père Lachaise (la tombe de Jim Morrison, lol), les taxis bavards, la fête de la musique... délicieusement familier, comme une façon déculpabilisante pour nous de se regarder le nombril :p

Des personnages attachants : un petit ami intello-juif-new yorkais (génial Adam Goldberg), des parents complètement barrés (les vrais parents de Julie Delpy, comédiens), une soeur un peu psychopathe... Bref, tout ça donne envie de suivre de très près Julie Delpy (est-elle la même à la ville?).
On pense à Woody Allen période Diane Keaton, références évidentes. On aime ce cinéma sans prétention, pas sans défauts mais vraiment prometteur.

Casta Diva // Ballet de Cuba

Une drôle de journée, qui a démarré en musique à 8h, grâce à notre voisine "adorée" du dessus, qui de temps en temps se pique de nous mettre des airs d'opéra à fond au lever du jour. Ouvrir les yeux avec la voix de Maria Callas, ça pourrait être pire.

Je l'ai eu dans la tête toute la journée.

Et pour finir la journée, gros coup de bol, nous avons récupéré des places pour aller voir Giselle (version Alicia Alonso, jamais vue) au Grand Palais par le ballet de Cuba. Une belle soirée dans cet endroit magique...agrémenté d'une expo de frigidaires des années 50 transformés par des artistes cubains : Monstruos Devoradores de Energia.

London summer

Tate Modern, Notting Hill, Camden Town, Little Venice, Angel, South Kensington...

Le Temps des Gitans @ Opéra

Des icônes géantes, des oies qui traversent la scène comme dans un mirage, des boites en cartons qui prennent la poudre d'escampette, des acrobates, des chanteurs, des enfants qui se mélangent allégrement au son endiablé de la musique tzigane.

On regrette la partition de Goran Bregovic. Heureusement les chants traditionnels tziganes nous nouent la gorge et brouillent la vision. Un opéra flou, foutraque, où l'on retrouve le joyeux bordel du film. Des bouts de ficelle donc, des plumes qui trainent, du sable, des vélos abandonnés. La langue tzigane en fil conducteur : mélodieuse, lointaine et chaleureuse.

Une belle matinée à l'Opéra, qui donne envie de se passer la B.O. en boucle :)

Harry Potter et l'Ordre du Phénix

Quelques impressions ça et là après être allée voir le dernier Harry Potter.
Ce film est donc le 5e de la saga. C'est l'adaptation du tome central de la série, mais aussi le plus long (850 pages!).

Beaucoup de déception et de regrets. La déception est toute relative (ça fait quand même le 5e film donc la 5e déception, à l'exception du Prisonnier D'Azkaban, vraiment sympa - c'est aussi mon livre préféré de la série), mais les regrets sont bien là.
Bon sang, il y a quand même matière à faire de supers films dans ces bouquins! Sur 5 films, on a eu droit à 3 réalisateurs différents et aucun n'a vraiment su mettre sa marque sur cet univers. Les films se ressemblent tous : lisses, impersonnels, de vrais produits de consommation calibrés pour plaire aux fans hardcore et au "grand public".
Comme le dit si justement une amie : si le succès est assuré, pourquoi se fouler?

Les gros moins donc :

- une très mauvaise "adaptation", dans le sens où l'on veut tout dire (dans un souci de compréhension de l'intrigue principale j'imagine) au détriment de ce qui fait vraiment l'essence des bouquins : l'attachement aux personnages par le biais de petites anecdotes ou de processus répétitifs (par exemple dans le tome 5, JK Rowlings insiste beaucoup sur le crescendo des cauchemards d'Harry et sur le fait qu'il espère beaucoup trouver en Sirius une nouvelle famille).
Peut-être aurait-il mieux valu faire un vrai travail d'auteur et couper certains intrigues mineures pour mieux développer tout cela (c.f. Le Seigneur des Anneaux de Peter Jackson).

- vouloir tout dire, mais le dire vite et hors contexte, peut parfois se révéler incompréhensible pour ceux qui ne connaissent pas les bouquins par coeur...

- malgré un casting plutôt sympa (Gary Oldman, David Thewlis, Helena Bonham Carter, Alan Rickman, Ralph Fiennes..) les acteurs n'ont pas l'espace nécessaire pour s'amuser vraiment (à part une mention spéciale pour Imelda Staunton qui s'éclate et en fait des tonnes pour incarner Dolorès Ombrage). Résultat : on les voit à peine et ils ne sont pas crédibles. Même Ron et Hermione font presque de la figuration tant les scènes sont à peine ébauchées....

- aucun rythme dans le scénario, ce qui fait que le film semble parfois très long et laborieux alors que ce n'est pas le plus long de la saga...(il dure 2h... donc moins que le précédent)

- je suis toujours aussi gênée par le jeu des trois acteurs principaux, avec une mention spéciale pour Hermione, très très mauvaise actrice à mon goût. Harry toujours aussi inégal, avec des moments vraiment convaincants et d'autres où l'on est presque gêné pour lui tellement c'est mauvais...
Finalement c'est Ron qui s'en sort le mieux à mon sens... son rôle d'adolescent un peu ingrat ne demande pas d'énormes capacités d'acteur :p

- c'est apparemment le même réalisateur qui rempile pour le prochain film... aie aie aie.

Les petits plus aussi (car il y en a quand même) :

- Dolorès Ombrage, qui jubile à faire régner sa tyrannie despotique à Poudlard.

- les pitreries des jumeaux Weasley font toujours mouche. Leur désinvolture toute naturelle vient un peu contrebalancer le jeu catastrophique des personnages principaux...

- c'est assez sympa de revoir des flash backs des autres films. Avec notamment la scène où Harry voit ses parents dans le miroir dans l'Episode 1. On se rend compte qu'il a pas mal grandi, mine de rien!

- l'adolescence va plutôt bien à Poudlard et à ses pensionnaires : des petites scènes sympas dans la salle commune de Gryffindor avec du rock en musique de fond... ;)

Voilà, plus que quelques jours avant la sortie du dernier livre, Harry Potter and the Deathly Hallows, où nos théories/spéculations les plus folles trouverons enfin toutes leurs réponses...

Toxic Angel

Cold hearts pound all around
But i found my angel
In the desert looking all around
For someone to strangle
In chains
Like a mad dog barking over what you've done
So strange
That the one you need is the one you shun.

Could you follow me down
With a love like yours
I don't know if i'm able
To keep my feet on the ground
With a mind like mine you know it's never stable.
Are you near?

All my dreams underneath the ground
But i found my angel
Kicked off of the merry-go-round
By some toxic stranger
In pain
Like the way you feel
When you know you can't complain
So strange
Like the one who saved you
Is the one you say you'll blame

Could you follow me down
With a love like yours
I don't know if i'm able
To keep my feet on the ground
With a mind like mine you know it's never stable
.

Le Temps des Gitans @ Champo

Après un petit déj aux Abbesses à 16h (ben oui c'est ça un vrai week end :p ), petite balade dans Paris pour atterrir au Champo tous mouillés (ahhh, quel mois de juillet mes amis!).

Dernière semaine pour rattrapper notre inculture et pour aller voir Le Temps des Gitans, le film, avant la version remontée à l'Opéra samedi 14 juillet 2007 (avis aux amateurs, j'y serai vers 9h comme d'hab').
Plutôt une bonne idée car cela a permi de découvrir que le Champo accepte les cartes MK2 (en voilà une bonne nouvelle! ça me ferait presque reconsidérer l'abandon de mon abonnement en octobre pour cause de désolidarisation de MK2...).
Une merveille ce film. Des miracles avec trois bouts de ficelle. Des acteurs (?) si beaux et pas du tout lisses. La musique, le rêve, l'exubérance, l'absurde, la tristesse. Tout ceci réveille aussi la curiosité : comment Kusturica a-t-il adapté tout ça à la scène? Réponse dans quelques jours...

In the court...


... une autre réminiscence babos & co : King Crimson, flûte, choeurs... tout est là...1969, en plein dedans, wow

Wikipédia nous en fait un topo très bien ici , (en anglais).

L'Aurore

Balade dans le quartier latin vendredi soir. On se rêve encore étudiants à 25/30 ans...
Une petite crêpe rue Saint André des Arts, une énorme glace sur l'île Saint Louis, une bière rue des Ecoles.
On guette l'entrée du ciné pour ne pas rater la séance!

Un petit ciné-classique donc à l'Action Ecoles : l'Aurore de Murnau, dernière séance.
1h37 de film muet & symphonique. Des images superbes, parfois suprenantes, des acteurs très "old fashion" pour un très très beau film.

On sort à minuit, c'est vendredi, les noctambules se promènent sur boulevard Saint Mich, les terrasses sont encore pleines près de la fontaine. On se rêverait vraiment encore étudiants..
Mais demain on bosse, on y retourne, un poids dans le coeur, une fenêtre ouverte quelque part dans la tête pour se dire qu'on respire encore, qu'on a envie d'y croire, que tout ça va finir bientôt. Mais tout ça pour quoi?

L'Avocat de la Terreur

Un docu bien ficelé sur Jacques Vergès, "drôle" de bonhomme un peu effrayant qui cultive le mystère qui l'entoure avec une certaine jubilation: petits sourires en coin, réponses évasives, yeux malicieux...

C'est bien lui qui nous tient en haleine au gré de ses apparitions dans le film... comme un fil d'Ariane tendu et prêt à se rompre.

Il doit y en avoir des secrets bien lourds derrière tout ça...

summer of love @ ARTE

A ne surtout pas manquer cet été, une série de soirées consacrées à l'été 1967, le "summer of love", sur ARTE.

"Eté 1967 : quelque part en Californie, s'invente un mouvement qui va marquer toute une génération, et bien au-delà.
Le Summer of Love durera finalement près d'une décennie.
Films cultes, concerts mythiques, docus de légende : ARTE vous offre une traversée sans nostalgie des années hippies, présentée par Jane Birkin."

Le programme détaillé par ici .

ARTE c'est trop bon :)

au bout du monde

Un drôle de week end. La lutte pour arriver, la lutte pour repartir.
Le train part - Montparnasse. Les champs, l'horizon, des éoliennes.

Elles ont toutes ce petit goût d'ailleurs, même derrière les fenêtres du TGV.
Dans mes oreilles : The Songs of Leonard Cohen... So Long, Marianne...

Clochers, villages, questions. Comment filmer le voyage? Je pense à des road trips.
Un de mes plus beaux souvenirs de voyage : le train de nuit Paris-Toulouse. Les trains de nuit sont de vieilles machines poétiques.

Je pense à l'Inde, la Russie, les trains, les aurores qui m'attendent. Je pense au départ.

Arcachon - hamburger dans le sable. Premières caresses du soleil.

Biscarosse Plage et les scarabées volants! The flying beatles!

L'épreuve de la dune avant la mer. Désert d'eau et de sable.

Promenade dans les pins, odeurs d'épines séchées : ma petite madeleine de Proust.
Pommes de pins et bruyères, les pieds toujours dans le sable...

Course folle dans le vieux Bordeaux. Destination : la consigne de la gare.

L'attente sur le quai. Le train de 23h31. Les voyageurs de la nuit.
Un arrêt toutes les heures : Angoulême, Poitiers, Orléans... Des silhouettes montent et descendent du train. Qui sont ces gens qui voyagent la nuit?

Enfin l'aube qui nous attend, qui nous accueille, pareille à une "illumination", dont je ne résiste pas à rechercher les vers...

J'ai embrassé l'aube d'été.
Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte.
Les camps d'ombres ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.
La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.
Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins:
à la cime argentée, je reconnus la déesse.
Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au coq. A la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais.
En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée
avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois.
Au réveil il était midi.


6h15, gare d'Austerlitz, pont de la Gare de Lyon, métro, boulot, dodo.

ciné villette

Encore une nouvelle édition cette année du cinéma en plein air à la Villette, si le ciel le veut bien!
C'est gratuit et c'est tous les soirs au parc de la Villette à la tombée de la nuit.
Du 17 juillet au 26 août.
Et en plus ils distribuent des glaces Ben&Jerry's!

Ma petite sélection perso :

Mardi 17 juillet - Gosford Park (malheureusement je ne serai pas là pour y aller...)

Mardi 31 juillet - Lady Chatterley (pas vu au ciné, séance de rattrappage!)

Mercredi 8 août - L'Orphelin d'Anyang (pour revoir un film qui m'avait marqué, hein Claire!!)

Vendredi 17 août - L’Homme sans passé (magnifique film, mais je serai en vacances...)

Jeudi 23 août - Sweet Sixteen (parce-que Ken Loach...mais je ne serai pas là non plus, snif)

Toute la programmation .

expos cet été

Pour résister à l'endormissement qui saisit Paris tous les étés, une petite liste des expos à ne pas manquer:

Musée Maillol : Weegee, dans la collection Berinson
jusqu'au 15 octobre 2007
> infos pratiques : tljs sauf mardi & fériés de 11h à 18h
site officiel

Maison Européenne de la Photographie : Italie - Doubles Visions
jusqu'au 30 septembre 2007
> infos pratiques : du mercredi au dimanche (sauf fériés) de 11h à 20h
à noter que le mercredi à partir de 17h l'entrée est gratuite
site officiel

Musée d'Art Moderne : Rodtchenko, la Révolution Dans l'Oeil
jusqu'au 16 septembre 2007
> infos pratiques : du mardi au dimanche de 10h à 18h, vendredi et samedi jusqu'à 20h
site officiel

Cinémathèque Française : L'Image d'Après, Magnum Photos
jusqu'au 30 juillet 2007
> infos pratiques : lundi au samedi de 12h à 19h, le jeudi jusqu’à 22h, le dimanche de 10h à 20h
site officiel

Fondation Cartier : Rock'n'Roll 39-59
jusqu'au 28 octobre 2007
> infos pratiques : tljs sauf lundi de 10h à 20h, le mardi jusqu'à 22h
site officiel

Centre Pompidou : Rétrospective Annette Messager
jusqu'au 17 septembre 2007
> infos pratiques : tljs sauf mardi de 11h à 22h
site officiel

Jeu de Paume, site Concorde : Pierre et Gilles, Double Je
jusqu'au 23 septembre 2007
> infos pratiques : tljs sauf lundi & fériés de 12h à 19h, le mardi jusqu'à 21h
site officiel

Pinacothèque de Paris : Roy Lichtenstein, Evolution
jusqu'au 23 septembre 2007
> infos pratiques : tljs de 10h30 à 18h30
site officiel

Musée Rodin : Le Rêve Japonais
jusqu'au 9 septembre 2007
> infos pratiques : tljs sauf lundi de 9h30 à 17h45
une belle occasion pour flâner dans le parc du musée...
site officiel

J'en rajouterai au fur et à mesure si besoin...